Une deuxième journée réussie!
Dès le premier jour de classe, le contact s'établit.
Le lendemain est donc souvent moins stressant. Plus personne ne s’étonne, plus
personne ne s’écarquille les yeux à la vue de l’autre. Fini les surprises! Tout
le monde s’adapte. Habitué au décor, l'on est mieux disposé à écouter, à
apprendre.
L’ambiance de la seconde journée de l’EEG était
similaire à celle d’une deuxième journée de classe, à un détail près. Les
participants, contrairement aux écoliers, ne se sont pas contentés de prendre
des notes afin de les mémoriser. Ils ont écouté pour comprendre, pour agir.
Cinq intervenants ont entretenu les jeunes autour de thèmes différents ayant
chacun leur importance dans la construction d'une jeunesse consciente, prête à
œuvrer pour une Haïti debout et déterminée.
Herrick Dessources était le premier soldat à gagner le
champ de bataille, à la salle Vasthy MBele MBong, dès 9 h le matin. Il a
solennellement exposé l’importance du développement local ainsi que les moyens
à mettre en œuvre pour y parvenir, avant de libérer les participants, à 11 h
25, pour une pause déjeuner de quarante-cinq minutes.
Les ventres n’étant plus affamés, les oreilles étaient
plus attentives pour écouter Soline Stevenson parler du rôle des membres ou mandataires
des bureaux de vote (MBV) dans les élections. Ce fut aux environs de midi.
Parallèlement, dans la salle de conférence, un atelier se déroulait avec
Bernatho Colas qui, lui, est intervenu sur le leadership et la mobilisation
communautaire.
Après quoi, Stevenson Soline et Bernatho Colas ont
cédé leurs places à Naed Jasmin et Valéry Fils-Aime qui ont respectivement
entretenu les jeunes sur l’importance, les avantages et les inconvénients du
partenariat public-privé (PPP) et de l’entrepreunariat social en Haïti.
Pour boucler la boucle, les participants de l’atelier
de la salle de conférence et ceux de la salle Vasthy MBele MBong se sont
regroupés afin de permettre à chaque groupe de revivre l’ambiance qui régnait
pendant l'atelier de l'autre.
16 h. Plus moyen de retenir les jeunes qui,
d’ailleurs, n’habitent pas tous dans les parages. L’heure de l’au revoir sonna.
Au revoir, mais pas adieu, puisqu’ils se présenteront au CPDEP, sis à
Péguy-Ville, pendant trois jours encore.
Ludnear Diane AUGUSTIN
C'est carrement une bonne initiative, car nos jeunes ont besoin de ces bagages afin de parcourir la réalité de la vie ainsi que celle de la societe dans laquelle ils sont amenés a vivre.
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