Protéger l’environnement, un devoir citoyen !



L’état de l’environnement en Haïti est critique. L’air que nous respirons est pollué. Les citoyens sont de plus en plus sujets aux maladies vu les mauvaises conditions sanitaires auxquelles ils sont exposés. L’insalubrité règne. À chaque pluie, des déchets obstruent les égouts à ciel ouvert, les canaux. Les inondations sont inévitables. De ce fait, une politique pour la gestion des déchets devrait être prioritaire sur la liste des décisions nationales.
Chaque commune, section communale et quartier devrait avoir un centre de recyclage de déchets de même que des services de ramassage d’ordures avec un agenda bien établi. Il ne s’agit pas de faire une projection. Les ressources sont bel et bien là. Il suffit que chacun comprenne qu’il a sa contribution à apporter pour la protection de l’environnement.
Les mairies, les sections communales, ASEC, CASEC, sont plus proches de la population que l’état central. Malheureusement, ces instances, toujours en manque de moyens, sont impuissantes face à la problématique entourant la gestion des déchets. La SMCRS non plus ne peut répondre effectivement aux attentes de la population.
Est-ce une absence de volonté ou simplement une négligence de la part de nos dirigeants ? Cette question restera sans réponse, au fond d’un tiroir, pendant que nos enfants continueront, au quotidien, à se balader innocemment dans les ordures. De tout côté, le mal est infini.
Protéger l’environnement relève de la responsabilité citoyenne. Tout le monde devrait s’y intéresser. Le Groupe d’Action francophone pour l’Environnement a d’ailleurs donné le ton lors de la 3e édition du «Village Alternatiba» qui s’est déroulée les 8 et 9 décembre 2017. La gestion des déchets, ainsi que la lutte contre l’utilisation des produits en Styrofoam, était au cœur du débat. Un projet noble invitant à faire preuve d’esprit civique.
L’urbanisation contribue également à face à la dégradation de l’environnement. Un dilemme.  Les bidonvilles surpeuplés et le manque d’éducation des citoyens alimentent le problème. Le peu d’effort consenti en ce sens représente un signal pour rallier bon nombre de gens. La solution nécessite que nous, le futur d’Haïti, agissions dès aujourd'hui, et ce, avant que l’état de notre environnement atteigne un point de non-retour. Alors, osons !
En 2018, l’état d’urgence est déclaré. Mettre sur pied une politique de gestion et de recyclage de déchets est la première pierre pour garantir un environnement sain à tout citoyen. Commençons dès maintenant à projeter une autre image de notre environnement en veillant à sa protection et son maintien.
Luc DUFRESNE
Janvier 2018



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