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Affichage des articles du juillet, 2017

Dernière Journée de l’EEG

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                             Le vendredi 21 juillet 2017 marquait la fin de l’Ecole d’été de la gouvernance, après cinq jours de formations le moment de dire au revoir était venu. L’ambiance n’était pas tout à fait la même ce jour-là, car on pouvait lire sur le visage de tous les jeunes l’envie de continuer cette belle aventure. Les jeunes avaient hâte de voir ce que la première intervention de la journée leur réservait mais ils redoutaient ce moment qui voulaient dire que l’heure de partir s’approchait de plus en plus. La journée allait être longue, belle et remplie d’émotions.                           Le coup d’envoi de cette dernière journée a été donné par Melineda Jean-Baptiste. Élégante et dynamique, la jeune licenciée en économie appliquée a entretenu les jeunes sur le thème « Le budget du citoyen : un outil de transparence et de bonne gouvernance ».Nombreuses étaient les questions qui lui ont été posées et elle a puisé le sujet de A à Z pour la compréhension de tous.
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À UNE JOURNÉE DE LA FIN Après quatre longs, mais enrichissants jours de formation, l’ambiance ne changera pas en cette avant-dernière journée de la deuxième édition de l’École d’été de la Gouvernance, évènement unique en son genre en Haïti. Très tôt, le jeudi 20 juillet 2017, tout comme les jours précédents, tous les participants étaient réunis au local du Centre pour la promotion de la Démocratie et de l’Éducation participative (CPDEP). Très bien installés dans la salle Vasthy MBele MBong, ils attendaient patiemment le début d’une autre excitante journée. Il était 9 h exactement quand le premier intervenant a fait son entrée pour commencer son entretien sous le thème « La problématique de l’intégration politique des jeunes ». Médecin influent très engagé envers les jeunes, le directeur fondateur de Diagnostik Group, Valery Moïse, a ainsi amorcé la quatrième journée de l’EEG. Après 2 heures de débats et d’échanges, les jeunes ont dû se résigner à laisser partir Docteur M

De l'inspirante visite!

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Toutes les journées de l’EEG se ressemblent. Les heures sont pareillement réparties. Les thèmes varient selon un horaire préétabli. Toutefois, la quatrième journée se démarque carrément des autres et les intervenants peuvent en témoigner. En effet, ces derniers estiment que ce jeudi 20 juillet 2017 apporte un je-ne-sais-quoi de particulier, quelque chose d’indicible, mais de marquant. Organisateurs et participants avaient le sourire aux lèvres. Ils faisaient chacun la tête du jeune enfant qui se réjouit, non seulement de l'apprentissage d'une nouvelle notion, mais également de l’attitude de l’enseignant, et de la méthode utilisée. Et pourquoi soudainement cette vague d’enthousiasme à l’EEG? Le premier intervenant de la journée attise l’admiration des jeunes, par son sens aigu du leadership, sa remarquable et louable implication dans les activités socio-juvéniles ainsi que par sa modestie sans pareil, pour laquelle il est très réputé, d’ailleurs. Les jeunes impliqué

Calme troisième journée…

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Une fois de plus, l’EEG a tenu sa promesse, soit de faire comprendre aux jeunes des notions relatives à la bonne gouvernance, la citoyenneté, la démocratie, l’engagement social, l’implication citoyenne et j’en passe. La troisième journée s’est en effet déroulée dans une atmosphère bon enfant, sans aucune contrariété. L’ambiance conviviale n’a cependant pas empêché les jeunes de prendre conscience de la triste réalité du pays. C'était là le résultat escompté par les organisateurs de l’EEG. La déception, le désarroi et l’indignation se lisaient clairement sur les visages pendant que Mosler Georges, premier intervenant de la journée, pointait du doigt, non pas le système, mais plutôt les acteurs de notre système électoral. Maître Georges, tout plein d’humour malgré tout, a peint une fâcheuse réalité qui revient chaque fois qu’il nous faut organiser des élections : « l'Haïtien est prêt à ramper pour gagner, mais il n’aime pas perdre. Il ne reconnait jamais ses défaites »

Entreprendre pour changer

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               « Haïti debout et déterminée » est le thème choisi pour cette deuxième édition de l’École d’été de la gouvernance qui, tout comme la première, a lieu au local du Centre pour la promotion de la Démocratie et de l’Éducation participative (CPDEP). Après une première journée réussie et satisfaisante, la deuxième journée a affiché ses couleurs dès le début des interventions. Ce mardi 18 juillet 2017, cinq intervenants se sont adressés aux participants dans le but de les former sur différents axes liés à la gouvernance. De toutes ces interventions, l’une a particulièrement attiré l’attention. À 11 h 40, plusieurs étaient déjà installés dans la salle de conférence pour attendre l’arrivée de Bernatho Colas. Ce dernier devait entretenir les jeunes sur le leadership et la mobilisation communautaire. Le thème était intéressant, certes, mais personne ne s’attendait à la tournure qu’allait prendre l’intervention. Bernatho a commencé par nous parler de ses expériences. Ce

Une deuxième journée réussie!

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Dès le premier jour de classe, le contact s'établit. Le lendemain est donc souvent moins stressant. Plus personne ne s’étonne, plus personne ne s’écarquille les yeux à la vue de l’autre. Fini les surprises! Tout le monde s’adapte. Habitué au décor, l'on est mieux disposé à écouter, à apprendre. L’ambiance de la seconde journée de l’EEG était similaire à celle d’une deuxième journée de classe, à un détail près. Les participants, contrairement aux écoliers, ne se sont pas contentés de prendre des notes afin de les mémoriser. Ils ont écouté pour comprendre, pour agir. Cinq intervenants ont entretenu les jeunes autour de thèmes différents ayant chacun leur importance dans la construction d'une jeunesse consciente, prête à œuvrer pour une Haïti debout et déterminée. Herrick Dessources était le premier soldat à gagner le champ de bataille, à la salle Vasthy MBele MBong, dès 9 h le matin. Il a solennellement exposé l’importance du développement local ainsi que

Kreyòl pale, kreyòl konprann

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Lekòl lete gouvènans la, tankou nou te di, te tanmen jou ki te 17 jiyè 2017 la. Anpil pawòl save t ap tonbe, sila yo ki te gen pou pran lapawòl yo, yo te montre kijan divès kalte pwoblèm k ap travèse peyi a domine yo. Konsa yo te ensiste pou jèn yo makonnen  lonbrik yo ak demokrasi, pou yo angaje yo nan divès kalte aktivite k ap òganize nan kad devlopman ti bout tè sila a, zansèt yo te mouri kite a. Men, pami tout bèl diskou, tout ochan ak tout bravo lakontantman, gen yon bagay ki te make nanm ak lespri chak grenn ayisyen konsekan ki t ap patisipe nan lekòl gouvènans la, se te atelye teknik animasyon gwoup la. Poukisa tout je te brake sou atelye sila a ? Jounen jodi a, n ap grandi nan yon peyi kote anpil moun pa konn li. Kidonk, moun ki konn li yo, pou yo santi yo save, pou yo ka bat lestomak yo, yo pale lang kolon an, franse. Men, anpil nan moun sa yo pa pale franse a byen, yo pale yon franse ki  pa toujou reponn ak estrikti lang nan, ki pa toujou respekte règ yo, sa nou te

La première journée de l'EEG en bref

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L’horloge du Centre pour la Promotion de la Démocratie et de l’Éducation participative (CPDEP) marquait à peine 9 h ce matin que la salle Vasthy Mbele Mbong était déjà remplie de jeunes qui attendaient impatiemment le début de la deuxième édition de l’école d’été de la Gouvernance. Plus d’une trentaine de jeunes, issus de différents quartiers, de différentes écoles et universités étaient présents pour le début de cette belle aventure. Vingt minutes plus tard, soit à 9 h 20, Glory PIERRETTE et Jhon Mitchel THEODORE, deux membres de l’équipe organisatrice de l’évènement, ont décrit le déroulement la journée et ont présenté les participants. Ces jeunes, qui font partie de la même génération et vivent dans la même société, étaient réunis au CPDEP, ce lundi 17 juillet, dans un seul but : suivre différentes formations sur « l’engagement social, la bonne gouvernance, l’économie, l’environnement et l’éducation ». Ils seront bien servis.                À 9 h 30 précises, le premier inte

Prefac : Un bien-mal en pire en prolifération

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Il n'est pas méconnu qu'àprés les examens du Baccalauréat, les bacheliers se font une seule obsession; c'est d'entrer à l'Université. Désir louable pour une Jeunesse qui se veut être prête face aux grandes évolutions des sociétés du monde dans un Etat en voie d'extinction si ce ne serait pas encore le cas! Donc, face à une education à plusieurs vitesses d'une politique d'Education d'Etat en veilleuse, chaque entité de la Société, le plus singuliérement possible, opte pour son propre programme éducatif. Il en resulte que les résultats du Baccalauréat sont toujours hypotéqués et l'échec se trouve le plus souvent dans ce qu'on appelle les écoles '' bòlèt'' constituant le plus grand pourcentage des établissements scolaires en Haïti. De ce constant, quel comportement adopté pour rectifier le tir si ce ne serait pas finalisé le mal par notre conception libertine de l'Université tout en liant et indexant ce qui constitue le phén

Haiti debout et determinée!

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Dans une semaine environ, soit le 17 juillet, la deuxième édition de l’Ecole d’été de la Gouvernance va être lancée .Et oui, du 17 au 21 juillet, trente-cinq (35) jeunes vont avoir la chance de participer à cet évènement qui s’annonce inoubliable. Le coordonnateur de cette Edition de l’Ecole d’été est  le même qui a organisé   la première édition qui a eu lieu  l’année dernière, c’est d’ailleurs de lui que vient l’idée  d’organiser l’Ecole d’été de la Gouvernance en Haïti, comme ça se fait dans d’autres pays notamment le Canada. Voulant offrir aux jeunes haïtiens  de 15 à 22ans un espace de formation ,de rencontre et de participation sur la gouvernance, l’ancien ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales du gouvernement jeunesse haïtien a donc eu l’idée de l’Ecole d’été.  Il répond au nom de Kenley TALMER, en plus du gouvernement jeunesse, il a aussi été député et sénateur dans le parlement jeunesse haïtien .Il a une formation en présentation Radio-télé, en adm

Dialogue de deux compatriotes: le jeune Cliff et M. Sivain

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Le jeune Cliff : M. Sivain! Excusez-moi mais, pourquoi vous restez encore dans ce pays? M. Sivain : parce que j'aime mon pays et je pense pouvoir etre utile dans son developpement. Mais pourquoi tu me demandes cela? Le jeune Cliff : tout le monde vous connait et vous avez les moyens de quitter le pays ou du moins, envoyer votre epouse à l'etranger pour y vivre afin de pouvoir accoucher, comme c'est la coutume de tout le monde de votre rang. M. Sivain : en effet, j'en ai les ressources necessaires de faire ce que tu dis. Cependant, si je fais le choix de vivre dans le pays avec ma famille, c'est pour bien  inculquer à mes enfants la notion du patriotisme et le civisme; de les faire comprendre que, les 27750km2 où je suis libre d'aller et venir, Haiti n'est pas le veritable probléme mais ses fils et filles, des opportunistes sans scrupule. Le jeune Cliff : oh M. Sivain, des opportunistes sans scrupule! Comment vous exclure dans un tel dis

Quand mourir devient beau en Haïti

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J'ai longtemps " bêché joyeux " pour un pays qui, en retour, n'a su m'offrir qu'un mourir est beau. Quand on a beau mourir sans que les autorités concernées ne lèvent le petit doigt, mourir devient beau. Mourir est beau parce qu'on m'a raconté que l'assassin de Ginoue Mondesir est plus libre que le vent, parce qu'on ne me laisse aucune nouvelle des ces simples citoyens qui se sont fait assassiner en revenant de la banque, parce qu'on ne m'a encore rien dit concernant la mort de Frédérique Viau. Mourir est beau parce que j'en ai vu , des morts et des victimes. J'en ai vu, des familles attristées réclamant justice et réparation pour des proches perdus mais j'en ai entendu, davantage, des " l'enquête se poursuit ''. Mourir est devenu beau parce que nous l'acceptons. Et tant qu'on accepte une situation, elle demeurera inchangée. Je pleure ma propre mort et j'en suis indigné, parc