De l'opposée à l'oppostion traditionnelle
Depuis le départ des Duvalier, le 7 février 1986, que l'on considère comme une seconde indépendance ( chanté par l'Orchestre Septentrionale d'Haiti), Haiti se veut un Etat démocratique. Pour cela, il a été constitué une Assemblée Constituante pour donner un acte de naissance à ce nouvel Etat << la Constitution de 1987>>. Une Constitution que le peuple a adopté avec la plus grande enthousiasme dans une parfaite euphorie, meme si l'article 291 de ladite Constitution exclut pour une peroode de dix (10) ans les membres du régime duvalieriste dans les affaires de l'Etat. Maintenant, comment comprendrait- on les reactions de ce secteur qui a passé près de vingt- neuf (29) ans au pouvoir face à cette exclusion? Après les elections de 16 decembre 1990, Haiti a un président élu démocratiquement et qui doit s'assermenter le 7 février 1991. Quelque mois plus tard, soit le 30 Septembre il a été renversé par un putsch militaire. Le président est obligé de quitter le pays. Cette periode marque l'ouverture d'un combat politique entre deux (2) camps.
C'est à partir de cette tranche d'histoire politique que je me situe pour émettre des idées après diverses observations faites dans la conjoncture politique haitienne.
Depuis plus de trente (30) ans la conjoncture politique haitienne est marquée par le choc des duvalieriste et des lavalassiens. Au fil des années, il est vrai qu'une certaine emiettement de ces secteurs s'opposent à tour de ròle dans le combat politique. La. Connaissance des grandes idéologies politiques se heurtent à l'application dans la pratique politique. Donc, les concepts; Droit, Gauche, Centre- droit, centre- gauche... S'entre-mêlent dans les conceptions dans les conceptions de ces differentes emiettement de ses secteurs dans les faits on se revèlle d'être un véritable démagogue.
Aujourd'hui encore, la comprehension des alliances politiques ne cessent de nous entrainer plus profond dans ce labyrinthe politique standartisé. Ce puzzle politique ne fait qu'augmenter de plus en plus l'inaccessibilité d'un véritable systéme de partis pour une meilleure réconstruction de l'Etat. Il va s'en dire que toute opposition s'est construite en vue de la destabilisation et de tirer à boulet rouge sur le gouvernement ou encore pour '' le partage des responsabilités '' quand on ne veut pas dire '' partager le gateau''. Cette strategie politique du partage des responsabilités n'aide pas en rien la République sauf l'affaire des familles, des clans politiques. D'où, admettre à l'opposition, s'il y en a vraiment, car il y a des secteurs de l'opposition ( pour ne pas avoir eu à dire des secteurs d'oppositions) le droit d'être une force constructive est devenu une forme de campagne electorale individualiste. Je prendrais en référence la présidence de Michel Joseph Martely. Qui pourrait nier que les leaders les plus zélés des secteurs de l'opposition, sous la presidence de ce dernier, n'étaient pas tous candidats. D'ailleurs, dans les derniere joutes electorales, pour la présidence il y en avait 54 et ensuite 27. Pour beaucoup, leur plus grands exploits politiques c'est le fait d'avoir fait opposition à ce gouvernement, et ils le revendiquent avec fièrté et même une certaine arrogance haut et fort.
En conséquence, on a des candidats de l'opposition qui s'opposent eux-même. Donc, l'embarras du choix de voter devient, ipso facto, le véritable handicape pour qu'un secteur de l'opposition arrive à prendre les reines du pouvoir politique.
Ce qui est fait est fait, les erreurs politiques, l'émiettement des familles politiques et le nouvellew donnes suf le positionnement des acteurs sur l'échiquier politique politique serviront à l'opposition une leçon politique qu'elle deverait étudier, apprendre par coeur afin de comprendre son échec. Et surtout de comprendre le fait d'avoir le libre accès aux media pour propager ses fantasmes politiques, le plus souvent, au détriment du bien-être collectif ne fait pas pour autant de quelqu'un, un Leader. L'opposition doit s'organise, se structurer, se fortifier pour avoir son mérite dans ce systeme politique.
J'opte pour une opposition forte et constructive pour l'amélioration de notre systéme politique afin de travailler pour la consolidation du '' vivre ensemble'' pour l'accroissement économique par des investissements endogènes en vue de garantir le.
Que cela cesse, il y a plus de trente ans, comme dirait Dr Rony Gilot cette '' Bamboche démocratique''.
Cliffton Sylvain
cliffton.syl@gmail.com
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