LA FONCTION INTEGRATRICE DE LA FASCH EN DANGER DE NAUFRAGE : NECESSITE D’UNE DELEGATION DE TRANSFORMATION

    NECESSITE D’UNE DELEGATION DE TRANSFORMATION


Pas besoin d’inventer le fil à couper le beurre pour constater que la Faculté des Sciences Humaines est dans un carrefour périlleux. Parce que l’irresponsabilité des dirigeants s’impose avec évidence, parce que les pratiques des acteurs demeurent surtout nocives à la vie universitaire, parce que l’état du corps professoral est à incriminer, parce que la dynamique d’institutionnalisation de l’intérêt général est entravée au profit d’un atomisme social dévalorisant le sens du collectif, parce que le mode de gestion qui prévaut empêche à la pratique universitaire d’être réellement une praxis transformatrice, n’y a-t-il pas lieu d’analyser la fonction intégratrice de l’institution universitaire qu’est la FASCH, de rendre compte de son état actuel et d’en proposer une voie alternative ? Certainement, par rapport à ce souci combien pertinent consistant à dresser une analytique de l’actuelle condition de la fonction intégratrice de la FASCH, tout esprit curieux exigerait de notre part un éclaircissement [théorique] de la notion de fonction intégratrice.

 

  1. De la fonction intégratrice de la FASCH en perdition…
La Faculté des Sciences Humaines, perçue comme étant une institution, a un rôle assigné dans le processus de socialisation. Donc, elle ne peut s’échapper à ce rôle dont la mise en œuvre et la nature de la sanction que l’ensemble du social lui concède sont des éléments déterminants dans ce que nous appelons fonction intégratrice de la FASCH. Avant de se rendre compte de la situation de la FASCH, à travers les lignes qui suivent nous analyserons les notions d’intégration et d’institution pour dégager une plus fine compréhension de ce que nous appelons fonction intégratrice de la FASCH.
1.1.Fonction intégratrice
La socialisation, dans la perspective durkheimienne[1], se réalise dans un double mécanisme processuel : intégration et régulation. Dialectiquement dépendant l’une de l’autre, ce double travail générateur de socialité est du ressort des institutions[2], les seules instances socialisatrices. Outrepasser, pour l’instant, l’activité de régulation sociale en cours dans le processus de socialisation, notre préoccupation actuelle se focalise plutôt sur le travail d’intégration que réalisent les institutions sociales.
Pour ce faire, tirer au clair le concept durkheimien des dérives auxquelles il est trop souvent l’objet devient un impératif si nous voulons éviter à l’analyse toute possibilité d’être caricaturée. Sur ce point,  l’apport des travaux de Philipe Steiner[3] et Catherine Rhein[4], visant l’actualisation du concept, démontre clairement la particularité du concept d’intégration. En effet, le premier auteur, dans l’optique d’élucider le parallèle établit par Durkheim lui-même dans sa théorie de la socialisation, évoque le concept de régulation pour parler de celui d’intégration comme « le thème le plus complètement traité par Durkheim». En se rapportant aux éléments de différenciationsignalés par Durkheim lui-même, il définit l’intégration comme l’ensemble de dispositifs dont use un groupe pour s’imposer à l’individu en vue de l’inculquer les règles sociales : interaction fréquente, passion uniforme et poursuite de buts communs sont censés être les trois éléments caractériels de la nature de l’intégration.
La seconde auteure, quant à elle, dresse un bilan des utilisations du concept dans la littérature contemporaine des sciences sociales. Rejet et réinterprétation donnent souvent lieu à de très mauvaise utilisation du concept : il y a pas mal de cas évidents quand on se réfère à la  polysémie  théorique  et au surcharge sémantique  dont est victime le concept sociologique d’intégration, les concepts de réinsertion (en Travail social) ou d’assimilation (politique d’uniformisation) sont ces formes de dérives les plus en vogue dans les sciences sociales. A  ce sujet, elle rappelle la grande contradiction entre le concept d’intégration avec celui d’anomie et d’aliénation. Au fait, relate-elle, « le concept durkheimien d’intégration renvoie en effet à une conception de l’ordre social et des relations individus et société[5]».
Pour saisir alors la fonction intégratrice de la FASCH dont nous voulons jeter les bases d’une analyse à l’aune des concepts d’intégration et de régulation tirés de la sociologie de Durkheim (les deux mouvements décelés par ce dernier dans le processus de socialisation), les éclaircissements théoriques sur le rôle des institutions s’avèrent d’une importance non négligeable. On sait déjà que le travail d’intégration et de régulation est assuré par les institutions nécessitées par formation sociale en question. Nous voulons savoir comment accomplir ce travail ?
En termes de clarification sur le concept d’institution nous nous referons aux analyses d’André Turnel. Son approche rend possible une meilleure saisie du concept car il le dépouille des gangues qui, souventefois, l’accompagnent dans les grands développements argumentaires des plus grands renommés du champ académico-scientifique. À en croire cet auteur, l’institution n’est pas un établissement physique, ce dernier n’est que l’espace-temps dans lequel ses manifestations sont percevables. Elle n’est pas non plus une organisation. Les principes organisationnels, actuellement dominants dans les institutions sociales les plus réputées (comme l’université et l’Etat), visent la gestion ou l’administration du cadre spatio-temporel de l’accomplissement du travail de l’institution.
A l’issu de ce travail de classification, l’auteur souligne que l’institution est le canal d’accès privilégié de l’ancrage de l’acteur dans la culture. En revanche, l’argumentaire qu’il développe sur le comment ce travail d’ancrage se concrétise-t-il nous porte vers la recherche des procédées d’acquisition et de sauvegarde de la légitimité à la base de ce travail. Comment le travail d’intégration assuré par les institutions est-il possible ? Quelle est la place de la légitimité de l’institution dans cet exercice ? Qu’arrivera-t-il à ce mécanisme au cas où on assiste à une éventuelle perversion de l’institution et du coup une perte de sa légitimité sociale?
Ainsi, nous retrouvons-nous face à la problématique historique de l’institution telle qu’elle est discutée dans la sociologie durkheimienne. Déjà dans la Division du travail social l’idée supporté suppose que quand une institution est discréditée, simultanément sa fonction intégratrice se trouve enjeu et court le risque de perte de validité. Le discrédit en ce sens agit comme un mécanisme de de-légitimation en lieu et place de produire l’inverse. A ce moment, une institution qui n’a plus de légitimité ne peut remplir pleinement sa fonction existentielle. En ce sens, Durkheim, en vue d’une exemplification, évoque la question de l’inadaptation comme facteurs pouvant nuire à la légitimité d’une institution.
En lieu et place de tout ce qui est avancé plus haut, à l’aune des réflexions d’André Turnel, il est à demander si la FASCH, vue à partir du principe de l’excellence[6], une nouvelle exigence de l’actuelle pensée institutionnelle prédominant dans les établissements universitaires, satisfait aux principes qui président à la légitimité qui la rend fonctionnelle ?  Autrement demandé, la FASCH comme institution, au sens classique du terme, ou comme cadre spatio-temporel de l’institution d’enseignement supérieur, au sens de Turnel, assure-t-il ou est-il en mesure d’assurer son travail d’intégration ? Au fait, quand on sait que  l’excellence se mesure sur le rendement qui se calcule par l’intermédiaire des marques indiciels  comme le taux de diplomation, le respect du temps pour le bouclage du cursus académique, etc., la FASCH, du moins la pratique organisationnelle ou administrative dominant dans cet établissement de l’institution de l’enseignement supérieur doit être repensée pour la mise en place d’une nouvelle plus promotrice de l’intégration de ces membres dans le monde universitaire et dans la société.
1.2. Son état actuel
Nous postulons, sans crainte d’être désavoué, que toute démarche visant prouver que la fonction intégratrice de la FASCH conserve encore ce qui lui a valu ses lettres de noblesse dans le temps est en panne de sévérité empirique. A dire vrai, en se référant au concept de rituel d’André Turnel, nous avons aujourd’hui une FASCH affectée par une défaillance administrative et des pratiques foncièrement dominées par la méfiance articulé avec une pauvreté du taux de diplomation; par la prédominance de forces réactionnaires, par l’instrumentalisation maladroite de certains étudiants à des fins déshonorantes ; par une logique clanique, plate, naïve et crasseuse ; par la discrimination de genre ; par un militantisme traditionnel, aveugle éclipsant les vrais problèmes que confronte la communauté universitaire et envoyant au rebut toute logique de batailles d’idées  au profit d’une lutte priorisant fondamentalement la violence, la bataille corps à corps et dont l’ultime finalité n’est que la survie personnelle. Cet état de fait est délétère à la légitimation sociale de la promotion individuelle qui, aux yeux de Michel PICHETTE[7] est le propre de l’Université et s’opère par un processus de qualification (diplômes) des individus par lequel l’Université s’acquitte principalement de sa mission sociale. Dans cette perspective, il n’est nullement imprudent de dire que la contribution sociale de la FASCH est en crise. Nous sommes fâchés contre cette FASCH !

  1. … vers son recouvrement par la voie de la TRANSFORMATION
Nous sommes fâchés contre cette FASCH divorçant avec ses principes originels. Plus de subvention aux étudiants rédigeant leurs mémoires de sortie ; déficit de transparence dans la gestion du budget de la faculté ; plus d’activités d’intégration aux nouveaux admis ; l’insalubrité y est criante ; les infrastructures de recherche se détériorent ; les activités para-académiques se meurent ; les étudiants semblent ne plus avoir droit aux CARTES D’ÉTUDIANTS et peinent devant le difficile accès aux stages professionnels. Ont-ils tort de revendiquer les services : de cafétéria, d’impression et de polycopie au moins à prix réduit et de subvention pour les travaux de fin d’étude ? Pourquoi les notes définitives des évaluations générales et finales ne sont-elles pas transmises au secrétariat de la faculté les douze (12) jours qui suivent l’examen final comme il est prescrit dans le CAHIER FASCH 2? Face à cet accablant tableau –non exhaustif– nous croyons qu’une voie alternative s’impose : celle de la TRANSFORMATION.

2.1.PRESTIGE,  TRANSFORMATION de la FASCHet MILITANTISME

La réalisation de la TRANSFORMATION de la FASCH demeure la responsabilité de l’actuelle génération d’acteurs constituant cette entité à part entière de l’Université d’Etat d’Haïti. C’est notre défi ! Faire face à ce défi représente un acte d’engagement dont l’aboutissement doit être nécessairement la restauration du PRESTIGE de la FASCH. Nous optons donc pour un militantisme cohérent, inclusif, murement pensé, éclairé et visionnaire. Un militantisme systématiquement orienté vers la quête d’une faculté dont les professeurs ne se contentent pas uniquement de remplir leurs obligations contractuelles sans aucune participation significative à la vie de cette institution d’enseignement supérieur[8]. Un militantisme devant doter la faculté d’archives numériques ouvertes[9] : ce qui, entre autres, favorisera la pérennisation et la valorisation des travaux de recherche (mémoires des étudiants, par exemple) et l’amélioration des conditions d’accès aux ressources scientifiques. Un militantisme voué à rapprocher les universitaires et la population à travers la mise en œuvre des dispositifs comme les boutiques des sciences[10]. Un militantisme à même de renforcer les liens de la faculté avec des organismes internationaux (UNESCO, Association Internationale des Universités, Fédération Internationale des Universités Catholiques…) en vue de meilleures possibilités d’échanges inter-universitaires et de mise au point de nos programmes d’études. Un militantisme en acte contre toute forme de récupération clanique et réactionnaire des luttes des étudiants et étudiantes : la synergie entre les acteurs et actrices de la communauté facheloise est une condition sine qua non pour relever les grands défis actuels. Nous exigeons donc un militantisme rassembleur et progressiste dont le ciment de la philosophie de ses actions est essentiellement le constituant de la prise en compte des conditions et problèmes concrets des membres de la FASCH. Le mot militantisme n’aura aucun sens pour nous tant que nos conditions d’études ne changent pas. Point barre !

2.2.Un nouveau cadre d’action et d’interaction pour alterner à la FASCH périmée une honorable
A côté de tout ce qui précède, nous ne saurions ne pas considérer un état de fait qui, fondamentalement, constitue une entrave au PRESTIGE de la FASCH. Il s’agit des modes et des types de rapports qui fondent le cadre d’action et d’interaction en œuvre  dans notre espace universitaire. Considérant l’état de ce cadre, il demeure illusoire de conduire une stratégie vouée au redressement du PRESTIGE de notre FASCH s’il n’est pas abordé de manière globale en vue de sa TRANSFORMATION. Il n’y pas de salut possible pour la fonction intégratrice de la FASCH en dehors de la TANSFORMTION du cadre d’action et d’interaction quidomine depuis quelques temps. Les formes de relations sociales qui fondent ce cadre se révèlent nocives au PRESTIGE de la FASCH. Alors, la nécessité d’instaurer un cadre alternatif s’impose. Il doit nécessairement être inclusif, favorisant le respect des exigences de la démocratie et privilégiant les valeurs et les prétentions de l’essence même de l’UNIVERSITÉ, et, par-dessus tout, résiliant : apte à non seulement répondre aux grandes questions du présent et du futur, mais aussi, à frayer une nouvelle voie aux générations futures.



Si l’état actuel de la fonction intégratrice de la FASCH dénote une certaine défaite de nos pratiques politiques, il n’en demeure pas moins qu’elles peuvent faire un tournant vers la TRANSFORMATION de notre faculté, gage du regain du PRESTIGE de celle-ci et de la restauration de l’état de sa fonction intégratrice. Nous le rappelons : l’avenir de ses [futurs] diplômés demeure tributaire de l’état de cette dernière. Sur ces entrefaites, les élections du 25 novembre ne devraient-elles pas être saisies comme une possibilité de permettre à la FASCH de connaitre ce tournant historique ? Ces élections ne méritent pas d’avoir lieu si elles ne peuvent pas être un tremplin pour – tout au moins –  le processus de TRANSFORMATION de la Faculté des Sciences Humaines. Votre vote, votre avenir!



 Rency Inson Michel[i]
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Bibliographie
GILLES Alain, La problématique de l'intégration sociale en Haït Communication préparée à l'occasion d'une Table Ronde organisée par IDEJEN À l'hôtel Montana les 5 - 6 octobre 2005.

TURMEL, André, Culture, institution et savoir. Culture française d’Amérique. , pp. 1-24. Québec : Les Presses de l’Université Laval, 1997,  230 p.

RHEIN, Catherine, « Intégration sociale, intégration spatiale », L'Espace géographique,  2002/3 tome 31,  p. 193-207.

DURKHEIM, Emile, La division du travail social, 1893.
--------------------, Les règles de la méthode sociologiques, 1894.

CARRIER, Hervé, Modèles culturels de l’Université, Rome, Edition SJ.

PICHETTE, Michel, L’Université pour qui ? Démocratisation du savoir et promotion collective ».Montréal : Editions Nouvelle Optique, Collection : Matériaux. 1979, 142 pp

STEINER, Philipe,  La sociologie de Durkheim, Paris, Découverte, 4ème éd., 1998.

PIRON, Florence, La science ouverte : portrait d'ensemble. Colloque La science ouverte et le libre accès dans les universités haïtiennes : état de la situation et propositions, 27 Mars 2015.



*Faculté des Sciences Humaines, une des douze entités (établissement facultaire) de l’Université d’Etat d’Haïti.
[1] Dans son travail sur la sociologie développée par Emile Durkheim, Philipe Steiner revisite la théorie de la socialisation élaborée par ce dernier maitre à penser de la sociologie française naissante. Cette théorie, écrit-il, construite pour présenter les caractéristiques d’un groupe social donné, prend en compte des éléments tel qu’intégration, régulation et formation. Son analytique de cette théorie prime les deux premiers éléments cités, car, selon sa lecture, ils sont dialectiquement dépendant dans le dudit processus. Cf. Philipe Steiner, La sociologie de Durkheim, Paris, Découverte, 4èmeed, 1998.
[2] Il existe une large littérature sur le concept d’institution. Virginie Tournay, dans sa Sociologie de l’institution, nous livre une synthèse des approches classique sur le concept. Des plus cités on retrouve la conception wébérienne qui la définit à partir des règles rationnellement préétablies, d’une zone délimitable, de la rationalité et de l’in-volonté (c’est sur ce point qu’il la diffère du concept d’association) de ceux qui sont sous son emprise. On retrouve, dans le premier tome de la Division du travail social (DT),  la conception durkheimienne  du concept d’institution. De tous ce qu’il a avancé en terme d’analyse, nous retenons le rapport qu’il établit entre le rôle social qu’une institution est appelée a joué et sa nécessité d’être un pan obligatoire dans la solidification de l’ensemble du social aux yeux de cet ensemble constitué d’une pluralité d’institution différente l’une de l’autre. On profite de ce coup pour signaler que le concept d’institution, même si  Durkheim l’explique à partir d’un lègue de la génération passée d’un ensemble de règles contraignant imposées aux individus de la nouvelle génération, n’a et ne confère au social aucune charge de staticité. C’est en connaissance du potentiel de dynamicité dont les institutions sont pourvues qu’il note : « il n'y a pas d'institution qui, à un moment donné, ne dégénère, soit qu'elle ne sache pas changer à temps, et s'immobilise, soit qu'elle se développe dans un sens unilatéral, en outrant certaines de ses propriétés : ce qui la rend malhabile à rendre les services mêmes dont elle a la charge. Ce peut être une raison pour chercher à la réformer, non pour la déclarer à tout jamais inutile et la détruire » (DT, 20). Pour une idée beaucoup plus synthétisée et facile, la lecture de la préface de la seconde édition de Les règles de la méthode sociologique est recommandée.
Plus proche de nous, temporellement, André Turnel, dans Le retour du concept d’institution, opère un véritable travail de clarification et de dé-confusion autour du concept d’institution, cette clarification porte sur le triptyque qu’il forme les concepts institution-établissement-organisation (cf. André Turnel,d’André Turmel, Culture, institution et savoir. Culture française d’Amérique. , pp. 1-24. Québec : Les Presses de l’Université Laval, 1997,  230 p).Et, spatio-temporellement, Alain Gilles, suite à la catégorisation des modalités d’intégration – par juxtaposition et par différenciation –  de mise dans les sociétés, il voit les institutions (en ce qui concerne la deuxième modalité) sous ce jour : « Un ensemble d'institutions est mis en place pour assurer la socialisation aux normes et valeurs de la société. Ces institutions doivent non seulement exister, elles doivent aussi être légitimes, dans le sens que tous les secteurs de la société s'y reconnaissent, et efficaces, dans le sens qu'elles contribuent au renforcement de l'intégration de la société. Cf. Alain Gilles, La problématique de l'intégration sociale en Haït Communication préparée à l'occasion d'une Table Ronde organisée par IDEJEN À l'hôtel Montana les 5 - 6 octobre 2005».
[3] La sociologie de Durkheim, Paris, Découverte, 1998.
[4] « Intégration sociale, intégration spatiale », L'Espace géographique,  2002/3 tome 31,  p. 193-207.
[5] Idem
[6] Après avoir déparié les concepts constituant le tryptique institution-établissement-organisation, à ce moment où domine la pensée institutionnelle au sein de l’établissement universitaire,   tout s’effectue autour du principe de l’excellence et du concept de rituel. Pour de plus connaissance sur la question il est conseillé de consulter [d’André Turmel, Culture, institution et savoir. Culture française d’Amérique. , pp. 1-24. Québec : Les Presses de l’Université Laval, 1997,  230 pp].

[7] « L’Université pour qui ? Démocratisation du savoir et promotion collective ».Montréal : Editions Nouvelle Optique,Collection : Matériaux. 1979, 142 pp
[8]Hervé Carrier en fait allusion dans son texte Modèles Culturels de l’Université.
[9]Florence Piron. La science ouverte : portrait d'ensemble. Colloque La science ouverte et le libre accès dans les universités haïtiennes : état de la situation et propositions, 27 Mars 2015.
[10]Idem.



[i] Étudiant de niveau III au département de sociologie de la Faculté des Sciences Humaines de l’Université d’Etat d’Haïti.

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