Citoyen progressiste, Fort-Liberté fait appel à vous!

Le processus de développement, d’une ville ou d’un pays, repose sur la participation active de ses citoyens. Bien que, chez nous, la participation citoyenne fasse souvent référence au simple fait d’aller voter, dans un contexte de démocratie, la définition est tout autre. En effet, la participation citoyenne représente l’expression et l’exercice de la citoyenneté et implique de prendre part à la vie politique, économique, sociale et culturelle.

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Pendant trop longtemps, les Fort-dauphinois ont subi l’étiquette de « gens civilisés » qu’on leur a mise, sans même réaliser que ce sobriquet dépeint leur caractère passif, voire naïf. Ils adulent des dirigeants qui ne prennent guère le temps d’écouter leurs revendications. L’aveuglement partisan dont est victime la population Fort-dauphinoise l’a amenée à vénérer les élus comme des êtres tout puissants. Les citoyens en ont une si haute opinion qu’ils ne songent même pas à remettre en cause leurs actions. La débauche démagogique se perpétue. Depuis des décennies, les chefs dirigeants pillent, volent, sous le regard complice des « gens civilisés ». En moins de vingt ans, l'on s'est retrouvé avec une commune complètement dépouillée, dévastée et livrée à elle-même. 

La commune a besoin de citoyens visionnaires qui ne se contentent pas d’aller voter aveuglément, mais qui participent également à la vie publique et sociale. À cet effet, il ne s'agit pas de simplement repenser Fort-Liberté. Il incombe aussi de faire appel à un nouveau modèle de citoyens pour s'assurer de son développement socio-économique. Ce citoyen progressiste est un acteur de la société civile et tient à faire bouger les choses. Pour ce faire, il se coalise avec les organisations de base.

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Je me rappelle les comités de quartier qui veillaient à la dynamique de la zone. Le retour espéré de ces comités permettrait aux citoyens de s’investir dans la gestion de la zone. Développer leur esprit solidaire et raviver leur lien d'appartenance, voilà de bons moyens de susciter leur intérêt pour le progrès de Fort-Liberté et la nécessité de voir la situation s’améliorer.

La commune a besoin d’un citoyen qui s'intéresse aux actions des autorités et les suit de près. Le laisser-aller collectif qui a détruit Fort-Liberté en deux décennies doit cesser et les élus doivent mettre leur pouvoir au service de la communauté. 

Talmer Kenley

talmerk@gmail.com